
Mon parcours
Initialement formée en tant que professionnelle de santé, j'ai décidé d'orienter ma pratique dans une voie qui s'occupe avant tout de la santé. Rapidement, j’ai réalisé que je n’étais pas une professionnelle de la santé, mais une professionnelle de la maladie, des manières de la gérer ou de documenter sa dégradation. Je me suis donc formée en naturopathie pour comprendre le corps et son fonctionnement, pour comprendre ce qu’est la santé et comment y contribuer. Le monde s’est inversé, j’ai délaissé les facteurs de risque pour m’intéresser aux facteurs de santé ! Aujourd’hui, je crois profondément que l'on peut mettre en place les conditions propices à la santé et au bien-être, en collaboration avec les besoins du corps, dans l'amour et le respect de soi. Je suis ravie de vous accompagner sur ce chemin riche et transformateur.
Depuis plusieurs années, j'œuvre également à la promotion de la santé des femmes par un mélange des genres assumé : accompagnement individuel en naturopathie, mais aussi action communautaire et recherche universitaire. C’est durant mon doctorat en sciences biomédicales (bioéthique), consacré au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et sa médicalisation, que j'ai développé un intérêt pour ces soucis féminins qui ne sont pas toujours pris au sérieux, mais qui génèrent souvent beaucoup de souffrance. J’ai également contribué à la création d’un organisme de soutien aux femmes atteintes de fibromes utérins, en plus d’avoir mené la première campagne de sensibilisation sur les menstruations au Québec. Mon parcours m'a amené à côtoyer des femmes expérimentant toutes sortes de problématiques liées aux déséquilibres hormonaux. La souffrance mensuelle, c'est assez !